On connaît l’Estrie comme une région touristique aussi belle en été qu’en hiver. Avec ses vignobles, ses paysages pittoresques et ses activités sportives à n’en plus finir, c’est assurément une destination de choix pour les vacances. Mais qu’en est-il de s’y établir pour les quatre saisons? Au-delà du tourisme, qu’a-t-elle à offrir? C’est ce qu’on va voir avec Jordane, agente PAJR pour Brome-Missisquoi qui était elle-même candidate avant de joindre l’équipe, et Mohamed, arrivé dans la région de Mégantic il y a un an. Tu vas voir, l’Estrie, c’est bien plus qu’un spot pour un week-end loin de la ville, c’est aussi une place où il fait bon vivre à l’année.
L’équilibre parfait entre région et ville
Située dans le sud de la province, l’Estrie est bordée d’un côté par la Montérégie et de l’autre par la Chaudière-Appalaches. Cela fait de cette région le parfait premier pas vers la vie en région, car elle se trouve à distance très raisonnable des centres urbains. L’endroit idéal notamment pour Mohammed, qui désirait quitter Montréal pour avoir accès à de plus grands espaces qu’en ville. Et en Estrie, ce n’est pas ce qui manque!
En plus de la situation géographique, l’offre culturelle et sportive de l’Estrie n’a rien à envier à la ville. Jordane insiste sur le fait que les espaces de diffusion et les festivals sont nombreux dans la région, que ce soit Soif de Musique à Cowansville, le Palace de Granby ou l’Expo de Brome. Il est vrai que les événements d’humour, de musique, de danse et de théâtre sont généralement moins fréquents qu’à Montréal, mais l’offre est tout de même plus que satisfaisante. Pour les soirées un peu plus tranquilles, tu auras aussi la possibilité d’aller à des open mic et à des prestations live de bands dans les cafés et les bars du coin. Ils sont animés, même les soirs de semaine. Et si tu n’es toujours pas convaincu.e, Sherbrooke n’est pas bien loin non plus!
Côté sportif, c’est « intense », pour reprendre les mots de notre agente! L’Estrie est LA région idéale pour les gens actifs. D’abord pour le vélo de route, avec des circuits accessibles à tous les niveaux, que tu sois débutant.e ou expert.e. Jordane nous a aussi dévoilé un autre des secrets de l’Estrie : elle est pas mal certaine que tu n’as pas besoin de prendre ta voiture pour te rendre à un sentier en forêt, peu importe où tu résides. Ils sont tellement nombreux et accessibles que c’est la parfaite façon de profiter de ton 5 à 9 en pleine nature après le boulot. Un avis que partage Mohammed qui voit un grand avantage à pouvoir se rendre en forêt en toute tranquillité après une journée de travail. Même la route vers l’Estrie est magnifique, à son avis, grâce à sa belle verdure tout le long du chemin! En hiver, de superbes montagnes enneigées, comme Bromont, le Mont-Sutton et le Mont-Orford, se situent aussi à proximité, pour que tu puisses terminer ta journée en beauté en jouant dans la neige.
Un mode de vie ralenti pour une qualité de vie accrue
Une des raisons pour lesquelles Jordane a choisi de migrer vers la région de l’Estrie, c’est que la pandémie lui a donné le goût de tenter le slow living. La candidate devenue agente a été charmée par le mode de vie plus ralenti que proposait sa région d’accueil. L’industrie touristique forte, bien qu’elle soit parfois la cause de certains désagréments pour les locaux, fait en sorte qu’on s’y sent toujours un peu en vacances. Les valeurs de déconnexion et de conciliation travail-vie personnelle après les heures de boulot sont bien ancrées chez les Estrien.ne.s. « Quand les gens clock out (terminent leur journée), ils sont en vacances! » affirme Jordane. Il y a place à la spontanéité, mais aussi à la lenteur. Et cette belle liberté que permet la région apporte une réelle amélioration dans la qualité de vie des citoyen.ne.s.
Jordane a également été charmée par les gens de la place au fil de ses rencontres. Elle a été agréablement surprise de voir qu’en Estrie, les gens se distinguent par leur chaleur et leur ouverture aux autres : ils n’hésitent pas à aller vers les autres et les abordent volontiers pour une petite discussion amicale. Une belle différence avec la ville qui lui a permis de tranquillement s’intégrer dans son nouveau milieu. « Les gens vont t’aborder! Arrête-toi et parle-leur. Ça prend des efforts pour sortir de sa zone de confort », nous confie-t-elle. Un conseil qu’elle donne à tous les jeunes qu’elle accompagne. C’est aussi ce que Mohammed a constaté à son arrivée dans la région. Il a été agréablement surpris de voir que les locaux étaient très sympathiques, ce qui a grandement facilité son intégration. Ça, et quelques activités sociales organisées par Place aux jeunes – un combo gagnant!
Parlons-en, des Estrien.ne.s. C’est quel genre de personnes? Selon Jordane, ce sont d’abord et avant tout des gens fiers. Fiers de leur région, certes, mais aussi de leurs entreprises. « L’achat local est next level ici! » dit-elle. Les citoyen.ne.s font de grands efforts pour consommer localement et encourager leurs entreprises. Celles-ci ont aussi un grand esprit d’entraide et font tout pour combler leurs besoins en fournisseurs à même le territoire. Le désir d’aider son prochain est une mentalité omniprésente en Estrie, l’altruisme se ressent dans tous les aspects de la communauté et dans les petits gestes du quotidien.
La communauté anglophone est également bien présente en Estrie : près de 10 % de la population estrienne serait anglophone. Un beau petit plus pour plusieurs raisons! Non seulement cela peut faciliter l’intégration de jeunes anglophones qui souhaitent déménager en région, mais ça ajoute aussi un tout autre charme au décor et à l’architecture. On salue au passage nos ami.e.s de Place aux jeunes Eastern Townships, qui offrent avec plaisir nos services en anglais.
INFO BONUS! On dit Estrie ou Cantons-de-l’Est?
Facile : les deux. On ne voudrait surtout pas créer de débats avec ça, mais l’explication la plus répandue est que le terme Cantons-de-l’Est est utilisé pour la région touristique et l'Estrie, pour la région administrative. Sur le site de PAJR, on emploie le terme Estrie, mais il n’y a vraiment pas de mauvaise réponse dans le fond. On est accueillant.e, peu importe!
