Tendances 2025 : à quoi s’attendre pour nos régions?

On entame une nouvelle année et chez Place aux jeunes, on essaye toujours d’être à l’avant des tendances pour faire rayonner les régions. C’est pourquoi on s’est donné pour mission de soulever les tendances qui devraient gagner du terrain en 2025. Et c’est sans surprise que la conscience écoresponsable continue de faire son chemin en ville comme en région, et c’est tant mieux! On ne vous en dit pas plus, on vous laisse lire notre (modeste) boule de cristal sur ce qui serait à venir pour nos régions.

Regroupement d’éoliennes à Témiscouata en automne.

La multiplication des initiatives politiques écoresponsables

De plus en plus de municipalités dans les régions s’engagent à prendre des moyens concrets pour réduire leur empreinte écologique et encourager leurs citoyen.ne.s à faire de même. 

C’est le cas de la MRC du Granit qui élabore son tout premier plan climat, pour assurer une place de premier choix au développement durable sur son territoire. Avec ce plan, elle souhaite rallier tous.tes les citoyen.ne.s derrière la protection de la nature et la lutte contre les changements climatiques, notamment en les consultant sur les enjeux qu’ils et elles jugent prioritaires. Et avec du sur-mesure comme ça, c’est beaucoup plus motivant pour la population de mettre la main à la pâte!

À Drummondville, on a décidé de subventionner les achats de produits écoresponsables. Ce sont 15 000 $ qui seront distribués aux citoyen.ne.s qui se procurent, par exemple, des produits hygiéniques réutilisables, des semences, des vélos, jusqu’à un maximum de 150 $ (pour qu’un plus grand nombre de personnes puissent en profiter!). Mais ce n’est pas tout : les achats effectués dans des commerces du coin peuvent être subventionnés jusqu’à 200 $! Ce n’est que du positif pour la région et pour la planète.

On pense aussi à la petite ville de Prévost, dans les Laurentides, qui multiplie les initiatives vertes sur son territoire. C’est la première ville au Québec à interdire l’utilisation du gaz dans les nouveaux bâtiments, une cause importante des émissions de gaz à effet de serre. Aujourd’hui, c’est plus de 80 villes québécoises qui l’ont imitée. Pas pire pour une petite ville de 13 300 habitant.e.s! Et c’est sans nommer les moyens qu’elle a pris pour réduire les déchets dans les restaurants et pour encourager les citoyen.ne.s à favoriser la mobilité durable.

Ce serait trop long d’énumérer toutes les initiatives vertes entreprises par nos régions, mais sache qu’il y en a bien d’autres. Et ça, ça nous donne espoir pour 2025 et les années à venir.

 

Paysage automnal et nuageux dans la MRC du Granit.

La transition vers les énergies renouvelables

On vous en a glissé un mot en parlant de la ville de Prévost, mais les énergies renouvelables sont définitivement en train de transformer nos régions. Avec de plus en plus de projets verts, les régions deviennent lentement, mais sûrement (ce n’est pas gagné d’avance!) des modèles d’innovation écologique.

L’énergie éolienne, qui décore déjà les paysages de quelques-unes de nos régions (coucou à la Gaspésie, notamment!), gagne du terrain partout au Québec. Preuve concrète : l’Alliance de l’énergie de l’Est, dans le Bas-Saint-Laurent, et Hydro-Québec ont annoncé un partenariat stratégique pour développer des projets éoliens d’envergure. Et qui dit projet d’énergies propres dit retombées économiques locales. 

À Victoriaville, on a entamé la construction d’un ambitieux projet : un bâtiment industriel vert pour une entreprise locale qui a dans sa mire la certification LEED Platine, la plus haute distinction en matière de bâtiments durables. Pour vous le résumer simplement, mentionnons que plusieurs systèmes seront mis en place pour chauffer, ventiler et climatiser le bâtiment de manière efficace, tout en récupérant la chaleur déjà produite. La gestion de l’eau de pluie et le choix des plantes font aussi partie des solutions concrètes pour réduire les émissions du bâtiment. C’est fou, les avancées qu’on fait en combinant entrepreneuriat et technologies vertes!

Éoliennes dans une montagne à la Côte-de-Gaspé avec une personne faisant de la randonnée en montagne.

Les habitations communautaires comme solution socio-environnementale

C’est une tendance qu’on observe depuis un moment déjà, mais on sent vraiment qu’elle gagnera en popularité : les habitations écoresponsables (une suite logique des énergies renouvelables, quoi!) et les modes de vie de plus en plus communautaires.

À Gaspé, une famille rêve d’un projet d’habitation communautaire de 12 unités sur un terrain qu’elle s’est procuré. Elle a imaginé une construction de 12 unités et d’une maison commune pour favoriser notamment le partage d’espaces communs, mais aussi d’outils et d’équipements. Une vie où tous.tes ont envie de s’impliquer dans la collectivité, mais aussi de faire face aux défis socio-environnementaux. Win-win.

À Saint-Côme dans Lanaudière, le projet Ecôm a été conçu pour s’intégrer naturellement dans les paysages de la région, notamment grâce à la conception d’habitations écoresponsables axées sur la cohésion sociale. Un espace collectif est prévu pour les futur.e.s propriétaires, où ils.elles pourront mettre en action un projet à leur image, que ce soit un potager communautaire ou un parc pour petits et grands. Rien ne sera laissé au hasard, de l’aménagement du territoire jusqu’au choix des matériaux.

Parlant de matériaux, au Québec, on ne fait pas relâche sur la recherche de solutions écologiques. C’est grâce à l’effort de nos ingénieur.e.s qu’on a découvert le potentiel énorme du chanvre comme matériel de construction. Avec ses propriétés absorbantes et isolantes, le béton de chanvre risque de chambouler le secteur de l’habitation pour le mieux, mais il se fait encore rare au Québec. Il serait d’ailleurs très efficace dans l’absorption de carbone. On a hâte d’observer cette tendance dans nos maisons dans un avenir rapproché, on l’espère!

Main touchant des herbes vertes à Acton Vale en Montérégie.

L’essor des villages-relais

On t’entend déjà poser la question : c’est quoi, un village-relais? Au Québec, les villages-relais sont des municipalités de moins de 10 000 habitant.e.s qui offrent une diversité de services et des aménagements de qualité. C’est essentiellement un terme qui a d’abord une vocation touristique, pour reconnaître les endroits au Québec un peu plus petits, certes, mais qui ont tellement à offrir. Ça peut être un point de départ intéressant pour les jeunes qui entament leurs recherches et leur parcours vers la vie en région. Ils et elles pourront ainsi facilement identifier les lieux qui déploient des efforts pour faire de leur village un endroit où il est agréable de vivre et de s’établir. On s’attend donc à une montée en popularité de ces municipalités qui se démarquent en matière d’attractivité. Et il y en a près de 45, dans 16 régions du Québec! Quel village-relais (ou lesquels) vous charmera en 2025?

On est loin de pouvoir lire dans l’avenir, mais une chose est sûre : les régions resteront accueillantes et remplies d’occasions en 2025. Et nos agent.e.s Place aux jeunes resteront les meilleures personnes pour t’accompagner dans ton projet en région. Ces tendances te parlent? Tu souhaites prendre une nouvelle direction pour 2025? Tu as déjà un projet en tête qui te mène vers les régions? On n’est pas encore capables de lire l’avenir, mais on est là pour t’aider, peu importe à quelle étape de ta réflexion tu es rendu.e.

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