Charlevoix–Côte-de-Beaupré : la vie en région sans compromis

Choisir les régions, ça ne veut pas nécessairement dire renoncer à la ville. De nombreux endroits considérés comme « en région » se trouvent à proximité des centres urbains qu’on connaît bien, comme Québec, Montréal, Sherbrooke et Gatineau. L’un de ces endroits est la fabuleuse région de Charlevoix–Côte-de-Beaupré, notamment connue pour sa villégiature et ses montagnes dignes des plus belles cartes postales, qui se trouve à seulement une heure de route et des poussières de la ville de Québec. En plus de ses attraits touristiques inégalés, elle offre aussi un mode de vie paisible à l’année pour ceux et celles qui décident de s’y installer pour la vie. On vous raconte donc les nouvelles vies charlevoisiennes de Béatrice, Carine et Roxanne. Avertissement : les prochaines lignes pourraient vous donner le goût d’y déménager vous aussi!

Un couple se donnant un câlin dans un champ sur une terre à Saint-Urbain.

Le Saint-Urbain chaleureux de Béatrice

L’appel des régions est venu plus rapidement que prévu pour Béatrice et son copain. Leur appartement de Québec a malheureusement été la proie des flammes, ce qui les a poussé.e.s à réfléchir à ce qu’il et elle  voulaient pour leur avenir. C’est alors qu’un nouveau départ dans la région de Charlevoix a pris tout son sens pour eux. C’était l’endroit parfait pour le couple : en plus d’avoir accès à un vaste terrain de jeu pour la chasse, la pêche et le plein air, il n’avait pas besoin de changer d’emploi malgré le déménagement. Choisir une région à une heure et quart de Québec était avantageux pour eux, certes, mais aussi pour leurs proches, qui restaient à une distance raisonnable de route. Car s’éloigner de leur famille les inquiétait réellement.

Son petit plus

  • L’esprit d’entraide dans son village. Même la mairesse est venue les saluer à leur déménagement!

Son petit moins

Un couple se donnant un câlin devant le panneau officiel de la municipalité de Saint-Urbain.

Le Baie-Saint-Paul festif de Carine

Carine a quitté sa France natale non pas pour se priver des magnifiques paysages de l’Alsace, mais pour trouver de meilleures conditions de travail dans sa profession d’infirmière. Et c’est exactement ce qu’elle a trouvé à Baie-Saint-Paul. En plus d’être gâtée en montagnes!

Lorsque la pandémie a frappé l’hôpital où elle travaillait, ç’a été le coup de grâce. Il était temps pour elle de changer de vie et c’est à Baie-Saint-Paul qu’elle a choisi de poser ses valises et d’entamer son prochain chapitre. Aujourd’hui, elle ne regrette rien de son choix. Dès son arrivée, elle s’est sentie bien accueillie, tellement que des collègues sont devenu.e.s des ami.e.s. Elle s’est investie dans ses activités préférées, dont le canicross, et s’est liée d’amitié avec la professeure, elle aussi nouvelle dans la région. Elle a également eu un coup de cœur pour le Festif!, l’événement parfait pour goûter à la culture québécoise, mais aussi pour aller à la rencontre de locaux. La nouvelle vie de Carine dans Charlevoix se passe tout en douceur et elle est tout aussi optimiste d’y rester encore bien longtemps.

 

Femme faisant du canicross en forêt avec un chien husky dans la région de Baie-Saint-Paul.

Fun fact : elle ne se rend vraiment pas souvent en ville, sauf pour jouer les touristes avec ses proches qui viennent de la France la visiter. Comme quoi il y a tout ce dont elle a besoin dans Charlevoix!

Son petit plus

Son petit moins

  • Perdre l’ancienneté qu’elle avait accumulée comme infirmière en France.
Infirmière dans son habit de travail dans une salle d’hôpital à Baie-Saint-Paul.

Le Saint-Urbain familial de Roxanne

Roxanne et les membres de sa famille, originaires de Montréal, ont d’abord découvert Charlevoix grâce à l’Ultra-Trail Harricana, un événement bien connu des adeptes de la course en sentier. Ils ont visité la région à quelques reprises jusqu’à en tomber en amour et à choisir de quitter la ville pour s’y établir. Un grand saut qu’ils ont fait avec une autre famille montréalaise qu’ils connaissaient, afin de reproduire l’esprit de coopérative qu’ils avaient à Montréal. Leur projet de vie en région tombait donc à point, alors que la Municipalité de Saint-Urbain avait comme objectif de revitaliser le village en vendant des terrains à prix raisonnable. L’endroit était parfait pour établir leur propriété bifamiliale, dans la forêt, et entouré d’un voisinage déjà composé de petites familles.

Cette nouvelle vie charlevoisienne se passe bien pour la famille, qui profite à fond de la nature à proximité pour pratiquer ses activités de plein air et s’entraîner dans les sentiers. Petits et grands ont été charmés par la belle effervescence culturelle et sportive du coin, preuve que la région n’a rien à envier au dynamisme de la ville. L’esprit de communauté qui règne à Saint-Urbain est charmant et les fêtes communautaires y sont nombreuses. Seul bémol : ça peut être un défi de bâtir des liens significatifs dans une communauté déjà tissée serrée, alors qu’on est loin de sa ville. Mais Roxanne met tous les efforts nécessaires pour apprendre à connaître la réalité des Charlevoisien.ne.s et s’y adapter.

La proximité avec la ville est primordiale pour Roxanne, qui effectue un retour aux études à l’Université Laval. À l’avenir, elle aimerait diminuer sa dépendance à la voiture pour adopter une mobilité plus verte (malgré les routes vallonnées entre les villages!). Mais les bénéfices de la vie en région sont tellement palpables pour sa petite famille qu’il est un peu plus facile d’oublier tous les allers-retours à Québec.

Son petit plus

  • L’accès à la nature et aux loisirs à proximité qui fait le bonheur de toute la petite famille.

Ses petits moins

  • La dépendance à la voiture, qui est quasi inévitable lorsqu’on vit en région.
  • Se retrouver loin de ses proches, restés à Montréal.
Enfant dans un habit de pluie bleu en forêt dans la municipalité de Saint-Urbain.

Qu’ont donc en commun Béatrice, Carine et Roxanne, en plus de leur amour pour Charlevoix? Elles ont un mode de vie plus ralenti, près de la nature et des montagnes. Elles ont trouvé dans leur nouveau village un esprit de communauté, un voisinage sympathique qui rend leur quotidien un peu plus chaleureux et un terrain de jeu extraordinaire pour assouvir leur passion pour le plein air. Elles ont trouvé une région qui leur ressemble, avec un calendrier culturel et sportif bien rempli. Qui n’a rien à envier à la ville finalement. Même si elle n’est jamais bien loin.

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